Le Bouc a doublé le Buffle

Armand Malone raconte à Guy qu'il a été voir Vladimir Vratislov dans sa chambre d'hôtel pour tenter de lui acheter le parchemin d'Irisos. Ce dernier lui est apparu comme un être rustre, sans aucune éducation et uniquement intéressé par l'argent.
Armand étant clairvoyant, il a senti un individu foncièrement mauvais (un Lige ?).
Pendant leur entrevue, Vratislov a reçu un coup de fils visiblement de son commanditaire. Ils ont parlé en russe et le ton est monté. Visiblement, Vratislov a cherché à faire monter les enchères.

Guy contacte Charlotte Lizzy car il pense que le Buffle est derrière Vratislov.
Lizzy prévient le Buffle qu'un individu est sur les traces de son lige car effectivement Vratislov était un Lige du Buffle. Ce dernier appelle Guy et le menace violemment. Guy lui indique qu'il sait qui a tué son sbire... Le Pélican... Le Buffle lui annonce en retour que le Pélican est régulièrement embauché par Lizzy pour ses affaires personnelles... Elle avait demandé au Buffle de lui rendre un service en achetant pour elle le parchemin, mais il semblerait qu'elle ait voulu doubler son confrère en faisant tuer son propre sbire !
Guy et le Buffle décident de rester en contact...

Armand Malone

Guy continue d'enquêter sur les différents participants à la vente des Salons de la Clé. Il se rend au domicile d'Armand Malone, un philanthrope, habitant dans le XVIième arrondissement de Paris.

Armand Malone est totalement obsédé par le sanctuaire de Delphes dont il collectionne ouvrages, tableaux, gravures, photos, etc, depuis des années.

Il fait est aussi un membre des Sybils Nostradamus et possède quelques talents de Clairvoyance. Il considère Guy comme un "Inconnu Supérieur", une sorte d'envoyé des dieux dont il ignore l'étendu des pouvoirs ainsi que les motivations, mais qu'il attendait depuis longtemps.

Il met à la disposition de Guy une aile de son hôtel particulier ainsi que sa bibliothèque et une partie de sa fortune personnelle. (Les Richesses de Guy sont considérées comme de niveau +1 tant que Guy est en relation avec Armand).

Une relation mêlée de respect et de curiosité réciproque commence à s'installer entre les deux hommes.

Armand s'avère une mine d'information sur tout ce qui touche au sanctuaire de Delphes (il a même une reproduction du journal de travail d'une mission archéologique française qui a entrepris des fouilles sur l'île en 1921) Les Rouleaux auraient séjournés à Delphes après qu'Irisos les ait acheminés d'Egypte, jusqu'au sac de l'île par Alexandre le Grand. Lors de la mission de 1921, 12 trous ont été retrouvés lors de fouilles sur le site, mais un seul contenait un rouleaux. Celui-ci a été rapatrié en France suite à la mort accidentelle de l'archéologue en charge du chantier. Il serait devenu fou la nuit suivant la découverte et se serait enfuit du campement au volant de sa voiture, se précipitant d'une falaise à vive allure. Le Rouleaux est resté prendre la poussière dans les sous-sols du Louvre pendant des années jusqu'à ce qu'un employé peu scrupuleux le fasse sortir récemment et ne le vendre au gérant des Salons de la Clé qui le mettra alors en vente.

Les autres protagonistes de la vente aux enchères

Avec l'aide de François Cluzet Guy balaye rapidement les informations dont il dispose sur certains participants à la vente aux enchères. Par les contacts du journaliste dans la police, il fait aussi réaliser un portrait robot du Pélican.

• Marc Gerdaud - Gérant des Salons de la Clé,
  Les Salons de la Clé sont une salle des ventes privées spécialisée dans la vente d’objets anciens et rares. Le gérant Marcel Gofraud n’est pas très regardant en ce qui concerne l’origine des pièces qu’il met aux enchères. Les Salons de la Clé se trouvent à Vaucresson en région parisienne et Marcel Gofraud habite dans une propriété à quelques kilomètres des Salons. Il sait que ses activités sont parfois illégales et frisent le recèle, mais elles sont excessivement lucratives. En général, il recherche 2 types de pièces : des pièces rares conçues par des artisans talentueux, des œuvres d’art exécutées par des personnalités ou bien des objets liés d’une manière ou d’une autre à l’occultisme ou à l’ésotérisme. Il a compris que ce marché attirait régulièrement des personnes « bizarres » mais aussi des individus riches.
• Yves Desmond - Membre de l'Institut de Recherche du Louvres,
• Armand Malone - Collectionneur passionné du sanctuaire de Delphes,
• Hussein Abdel Hakim Rassan - Spécialiste mondiale de la XVIIIème Dynastie de l'Egypte antique,
• John Calloway, - Riche collectionneur, Député autrichien d'extrême droite,
  Son vrai nom est Elmut Grubert.
• Jean Hugue de la Martinière,
• Mathieu Edouard,
• François Cluzet - Journaliste au "Banlieusard",
• Jean Frantil.

Hussein Abdel Hakim Rassan

Employé du musée du Caire, il a rédigé le certificat d’authenticité du Rouleau d’Irisos.

Il réside dans un appartement de l’ambassade d’Egypte à Paris et est sous protection policière depuis l’annonce de la mort de Vladimir Vratislov.

Guy réussit à le contacter et à attiser sa curiosité en lui expliquant qu'il possède un exemplaire du Rouleaux d'Irisos. Hussein est ravi de lui apporter son aide. Le papyrus est effectivement authentique et il a été envoyé par le musée du Caire pour tenter de le récupérer car il est considéré comme faisant parti du trésor national.

Le papyrus a été rédigé par Irisos, le scribe favori d'Akhénaton. Fait excessivement rare, ce scribe a signé ses travaux (en général un scribe se contente d'écrire et ne signe pas ses documents). Des informations circulant dans des milieux assez fermés indiquent que les Rouleaux seraient au nombre de 12, mais 11 semblent perdus depuis l’époque d’Alexandre le Grand lorsque ce dernier a conquis l'ile de Delphes et qu'il a découvert des caches pouvant contenir 12 rouleaux. On entend aussi parler de ces rouleaux dans les archives militaires soviétiques. Lors de la prise de Berlin à l'issue de la seconde guerre mondiale, les soviétiques seraient tombés sur des informations dévoilant un projet occulte mis en place sous couvert de l'Afrika Korps de Rommel et visant à permettre à l'Ahnenerbe (une faction occulte des SS) de récupérer d'anciens textes à Nag Hammadi en Égypte. Il est question de la récupération d'une partie de ces textes anciens mais aussi de traitres nazi qui se seraient enfuis en direction de la Sommalie !

Le contenu des Rouleaux est étrange et peu habituel car ils parlent de la vie humaine et non divinisée d’Akhénaton. En général, tout ce qui touche à la vie d’un pharaon était compilé sous forme d’écrit racontant la vie d’un dieu… Là, Irisos parle d’Akhénaton comme d’un homme.

Hussein a pu regarder le papyrus et il pense qu'il manque des phonèmes dans plusieurs idéogrammes du parchemin, ce qui tendrait à penser qu’il cache un contenu ésotérique codé. Enfin, à la chute d’Akhénaton, Irisos a fuit l’égypte par Alexandrie en direction de la Lybie. Il aurait été enlevé par des marins grecs et amenés à Delphes où il disparait.

François Cluzet, Journaliste

Guy contacte le journaliste qui a rédigé l'article traitant de la vente effectuée par les Salons de la Clé. Il le retrouve au Wagon Bleu, le café de la gare de Lyon à Paris. François Cluzet est un homme aux abois. Ce n'est pas lui qui s'est présenté à la vente aux enchères, mais un des "contacts" qui travaille pour lui. Son contact a été retrouvé mort dans son appartement de Paris, le surlendemain de la vente.

Vladimir Vratislov, puis le contact du journaliste, cela commence à faire de nombreuses morts autour d'un même évènement et Cluzet est persuadé que l'assassin était parmis les participants de la vente. C'est d'ailleurs pour cela qu'il a cité tous les noms dans son article, pour se couvrir.

• Marcel Gofraud - Gérant des Salons de la Clé - Recéleur,
• Hussein Abdel Hakim Rassan - Spécialiste mondial de la XVIIième Dynastie égyptienne,
• Armand Malone - Philanthrope, connu pour assister à de nombreuses ventes privées sur des objets touchant au sanctuaire de Delphes,
• 
  

Grâce au Réseau de Cluzet, Guy obtient des bribes d'informations sur tous les participants, ainsi que l'adresse personnelle de plusieurs d'entre eux. Il décide d'entrer en contact avec chacun.

Les Documents du Pélican

Guy est en possession de nombreux documents récupérés lors de la fuite du Pélican :

• Un dossier (photos au téléobjectif, rapports de surveillance, etc) sur l'archevêché de Lyon,
• Un dossier de surveillance (photos, rapports, etc) sur une ancienne ferme templière à l'extérieur de Lyon. On y voit des allers et venues de voitures diplomatiques immatriculée à Malte,
• Des photos prises au téléobjectif de plusieurs individus et des courpures de presse les concernant :
• Edward Karvigan - un des fondateurs sulfureux de l'Eglise de Scientologie, arrivée récemment à Lyon pour y être intérrogé par une commission parlementaire suite à une enquête diligentée par la mivilude (Mission Interministerielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires). Est joint un échange d'emails entre le Pélican et une certaine Erika dans lequel chacun se demande si Edward Karvigan ne serait pas l'Eïdolon,
• Larminius de Jérusalem - un religieux arrivé récemment à Lyon dans un jet privé aux couleurs de l'Ordre de Malte. On le voit sur des photos vêtu de manière anachronique d'une robe de bure ressemblant à celle que portaient les anciens templiers. On trouve dans son dossier des informations sur un certain Johannus Marcus Larminius de Jérusalem, Chevalier Templier du XIIième siècle, confident de Jacques de Molay, dernier Grand Maître de l'Ordre des Templiers,
• Vladimir Vratislov - traffiquant russe d'antiquités, recherché par Interpol et condamné à plusieurs reprises pour traffic d'oeuvres d'art, falcification de certificats d'authenticité. Sont jointes à son dossier des photos de sa chambre d'hotel à Lyon et des coupures de journaux relatant son assassinat survenu 3 jours plus tôt. Visiblement, le Pélican aurait assassiné Vratislov de 12 coups de couteaux et lui aurait subtilisé un vieux papyrus qu'il aurait acheté lors d'une vente aux enchères privée,
• Un dossier sur une vente aux enchères privée organisée par les Salons de la Clé, une salle des ventes de la région parisienne, spécialisée dans les ventes d'objets anciens et parfois aux origines douteuses,
• Un certificat d'authenticité signé de XXXXXXXXXXXXXXXX prouvant que le papyrus vendu à Vratislov à l'occasion de la vente aux enchères sus citée est une pièce datant du règne d'Akhénaton,
• Un rouleau contenant un ancien papyrus,
• Des coupures de journaux relatives à cette vente, dont un article listant tous les participants,
• Une carte d'Egypte et de Lybie avec plusieurs points marqués au stylo (Bengazi, Louxor, Alexandrie),
• Un billet d'avion pour Mogadiscio en Somalie (date de départ pour le surlendemain le 23 avril 2000).

Course poursuite à Lyon

Guy est contacté par un individu qui l'appelle l'Argonaute et qui lui donne rendez-vous dans un café à Lyon.

Guy se rend à ce rendez-vous et rencontre une Mémoire Draconique qui lui révêle l'existence du Clan Hâshim de la Tribu Qoraysh. Il lui révêle aussi sa dévotion envers Al-Illah, Gewyfar, le Dragon, l'alliance passée entre Gewyfar et sa tribu, ainsi que le travail de recherche qu'effectuent les Mémoires Draconiques sur les Trinités. Il lui annonce aussi le retour prochain du Dragon.

Entre alors en scène le Pélican, (Guy découvrira que le Pélican est un Archonte-Roi travaillant pour son compte et qui a été embauché par le Bouc afin de récupérer pour son compte le Rouleau d'Irisos) qui abat la Mémoire Draconique d'une balle dans la tête.

S'en suit une course poursuite dans les rues du vieux Lyon, entremêlant le Pélican, Guy, 5 membres de l'Ordre Souverain de Malte et 3 membres des Béliers venus leur prêter main forte.

La poursuite se continue dans un manoir privé situé dans la campagne lyonnaise. Le Pélican réussit à s'enfuir grâce à un Verset laissant sur place plusieurs indices sur son activité, et un tas de ruines à la place de son manoir privé (dynamitage en règle de son refuge).

Aucune nouvelle des Béliers ni des sbires de l'Ordre Souverain de Malte.

La Chasse aux Chasseurs

Dès qu'il a mis les pieds hors de la mosquée Moti, Omja se fait agresser par 3 assassins, qui utilisent des dards empoisonnés et des dagues sacrificielles. Il en vient difficilement à bout.

Il part ensuite enquêter directement au campement Khasi et découvre une population terrorisée, prête à tout pour calmer la fureur de la Ténébreuse. N'obtenant rien de la part des habitants, il utilise un sifflet trouvé sur le corps d'un des 3 assassins et comprend que des individus vivent dans l'enceinte même de l'usine abandonnée. Ils sont armés et se déplacent en pick-up. Omja se précipite dans l'usine !

Là-bas, tout n'est que mort et destruction. Abandonné depuis plus de 15 ans, chaque bâtiment est rongé par les émanations toxiques. Il affronte de nouveau un groupe armé, ainsi qu'un de leur chef qui exhibe des pouvoirs terrifiants qui font fuir la Trinité dès qu'elle pose les yeux sur cet individu ! Il est capable d'invoquer l'avatar de la déesse de la mort et devient par là-même la déesse !

Tout cela lui rappelle les Chiens de Kali qu'il a affronté en tant que Sun Wukong. Cette secte d'assassin, ancêtre des Thugs, vénère Kali. Ses membres désignent les Trinités sous le nom de dasyu, ceux qui portent le cendre. Leur mythe rapporte que Kali vint à bout d'un dasyu en l'étranglant car lorqu'elle lui coupait un membre, celui-ci donnait naissance à un nouveau monstre ! Kali enseigna alors l'art de l'étranglement à de dévoués serviteurs, les Thagî, afin qu'ils exterminent les dasyu. Hélas, la déesse fût elle-même victime des dasyu qui la dépecèrent et éparpillèrent ses membres.

Ils possédaient une hiérarchie stricte. Omja pense avoir combattu des Bykureeas, les éclaireurs, les soldats de Kali, ainsi qu'un Shumseea, un mainteneur des membres, chargé de maintenir une victime lors de l'étranglement rituel, capable d'invoquer la mort de Kali dont la vision effraye ceux qui osent le regarder... Il a aussi pû entendre un échange téléphonique entre le Shumseea et ceux qu'il pense être des Bhurtotes, les étrangleurs et le Sthag, le dissimulé, maître de la secte !

Après avoir tout de même réussi à tuer 2 Bykureeas et mis le feu à 4 pick up, Omja s'enfuit de l'enceinte de l'usine. Un autre pick up a, lui aussi, quitté l'enceinte quelques minutes plus tôt emportant surement des enfants retenus prisonniers !

Mère Darshan

Mère Darshan est heureuse de la venue d'Omja, qu'elle attendait. Elle dit avoir un lien particulier avec lui, un lien inaliénable. Elle l'appelle son jumeau, son frère.

Elle est porteuse de paix et lui porteur de guerre.

Mère Darshan est venu à Bhopal pour se rendre au campement Khasi, le bidonville qui jouxte les ruines de l'usine d'Union Carbide, et aider ses habitants que l'Inde appelle les Abandonnés. Là-bas, elle a été confrontée à des religieux vénérant la déesse Ténébreuse, Kali, qui ont tout fait pour la faire fuir, s'en prenant même à ses suivants (jusqu'à l'assassinat de Soltan Sikander). Mère Darshan a découvert que les habitants du campement Khasi vendaient ou donnaient leurs enfants à la secte de la Ténébreuse pour s'attirer sa protection. Dès qu'elle a abordé ce sujet dans ses prédications, le bidonville s'est littéralement retourné contre elle et sa troupe, l'obligeant à fuir et à se réfugier dans la mosquée Moti où elle a des amis. Elle sait que les suivants de Kali la recherchent et sont à l'origine des assauts donnés récemment sur plusieurs mosquées.

Les Ténèbres ont envahi Bhopal et étendent leur emprise sur la ville. La Lumière de la paix ne suffit plus à les combattre. Elle a donc décidé de transmettre le flambeau de la Lumière à son bras armé : Omja !

Omja propose une méditation à Mère Darshan et à ses suivants.

Étrangement, Mère Darshan apparait dans le Cosme d'Omja ! Un filin la relit à lui, et une sorte de corde d'énergie karmique la connecte avec la Gouve, cette réserve située au centre de la Terre, où va s'amalgamer le Koré de chaque être humain à sa mort. Selon les croyances traditionnelles des hindouistes, le Koré est le principe de vie qui habite le corps humain. A la mort, le Koré se sédimente progressivement et se dirige ves le centre de la Terre, la Gouve. Là, il se joint aux autres Koré présents et forment le Magma. lorsqu'un humain naît, un fragment du Magma est arraché à la Gouve et remonte vers la surface, où, redevenu Koré, il insuffle la vie au nourrisson.

En regardant à nouveau Mère Darshan, Omja la voit maintenant dans son Cosme sous la forme d'une salamandre...

Quel lien possède Mère Darshan avec le Koré, avec la Gouve ?

Quelle est cette entité de Lumière qui lui est liée ?

Omja n'a pas les réponses, mais il accepte de prendre le flambeau qu'elle lui donne, et va enquêter sur la secte de la Ténébreuse, qui lui rappelle fortement les Thagî, les Chiens de Kali, et sur les disparitions d'enfants au bidonville de Khasi.

Heurts religieux à Bhopal

Bhopal est une ville caractéristique des contrastes de l'Inde. Des quartier d'affaires modernes côtoient des zones modestes archaïques et même des bidonvilles dans lesquels s'entassent les laisses-pour-compte de la croissance économique.

Bhopal est tristement connu dans le monde entier pour avoir été le lieu de la plus grande catastrophe industrielle de tous les temps, en 1984, avec l'accident survenu à l'usine américaine de pesticides de l'Union Carbide Corporation. 40 tonnes de gaz toxique s'est échappé de l'usine, causant des dizaines de milliers de morts et des centaines de milliers de blessés, notamment dans le bidonville de Khasi Camp qui abritait les pauvres travailleurs de la forme. Presque 20 ans après la catastrophe, une trentaine de personnes décèdent encore chaque jour des conséquences de l'accident (site non dépollué, déchets chimiques à l'abandon polluant les nappes phréatiques, etc)...

A son arrivée à la gare de Bhopal, Omja remarque que la ville est quadrillée par l'armée indienne.

En effet, la situation est extrêmement tendue entre les communautés musulmanes et hindouistes. Pour des raisons inconnues, des hindouistes ont tenté de s'introduire dans la mosquée Taj-ul et se sont affrontés avec les fidèles musulmans. L'incident a dégénéré. Depuis, de nombreux accrochages ont eu lieu.

En tentant d'approcher le corps de Soltan Sikander à la morgue de l'Hopital d'Etat de Bhopal, Omja "percute" un jeune garçon muet (langue coupée). Ce dernier porte une bourse contenant 11 petites statuettes de jade représentant divers animaux, pareils à la bague que porte Omja et qu'il a hérité de son Maître ! Intrigué Omja suit l'enfant, qui, à la tombée de la nuit, après l'avoir conduit dans un bidonville, l'amène à la mosquée Moti.

Là, dans un bâtiment attenant à la mosquée, Omja découvre Mère Darshan, un être rempli de Karma Lumière, réfugiée ici ! Elle l'attendait...

Un bien étrange assassinat

Dans l'avion entre Paris et New Delhi, Omja tombe sur un article de journal décrivant la découverte de l'assassinat, à Bhopal, de Soltan Sikander, un suivant de Mère Darshan.

2 éléments troublent Omja :

1. Le crime a été commis par strangulation au moyen d'un roomal (une bande de tissus utilisée pour des meurtres rituels). Deux suspects sont recherchés, l'un pour avoir immobilisé la victime tandis que l'autre l'étranglait... L'assassinat porte clairement la signature des Chiens de Kali, une secte d'assassins contre laquelle Omja s'est battue (et qu'il a exterminée) lorqu'il était Sun Wukong. D'ailleurs la lecture des circonstances du meurtre lui provoque immédiatement un souvenir. Il marche en compagnie de Sha Sheng (un Deva incarné) et de son élève Xuanzang (un simple Adam'). Ensemble, ils sont à la recherche de la Montagne de feu, qui doit permettre à Sun Wukong de se retrouver, de se reconstituer, de se reformer. Au cours de leur périple, les 3 voyageurs sont repérés par les Thagî (autre nom des Chiens de Kali). Cette traque ne s'achève que lorsque Sun Wukong décide de se retourner contre ces derniers. De gibier, il devient chasseur, et à l'issue de nombreuses escarmouches, il extermine l'intégralité de la secte !
2. Mère Darshan est une figure connue en Inde. En février 2000, Dadra Varan, alors âgée de 32 ans, a abandonné sa vie d'informaticienne pour se consacrer à répandre le pacifisme et l'amour, devenant ainsi une sorte de nouvelle Gandi. Depuis, elle parcourt l'Inde, prodiguant des embrassades fraternelles à tous ceux qui croisent son chemin. Entourée d'un petit groupe de suivants, elle agit de manière totalement désintéressée, n'acceptant d'argent que pour financer ses déplacements et les besoins immédiats de sa petite communauté. De nombreux industriels et hommes d'affaires hindous n'hésitent pas à lui verser des sommes importantes qu'elle reverse à des œuvres caritatives. Figure sociale du pacifisme en Inde, Mère Darshan intéresse bien sûr Omja.

Omja décide donc de se rendre à Bhopal. Une fois atterri à New Delhi, il prend un train pour Bhopal.